Premiere mise en bouteille
Fin décembre, nous avons profité de la présence d'une main d'oeuvre certes peu qualifiée, mais nombreuse, gratuite et motivée : des copains de passage pour le réveillon !!!
De bon matin, et après avoir vérifié notre check-list dans la voiture de Tof (bonnets : ok, planches : ok, tréteaux : ok, vis et visseuse : ok, bout de tuyau : ok...) nous voilà donc partis pour le chai sous un soleil radieux et un grand ciel bleu .
Le temps de décharger les planches et tréteaux pour mettre en place nos tables, nous nous retrouvâmes subitement confrontés à notre premier gag de la journée : dans la fameuse check-list, nous avions tout simplement oublié... les bouchons, ce qui peut s'avérer fort gênant pour coucher les bouteilles dans le palox.
Quand on n'a pas de tête, on a de l'essence (autant pour notre bilan carbone). Voici donc Tof reparti chercher les bouchons et Valérie vissant les planches sur les tréteaux, passant un dernier coup de balai, sortant les premières bouteilles de leur palette, et raccordant la tireuse manuelle au garde-vin.
Tout était finalement prêt lorsque Tof reparut, bouchons en main et nous pûment alors amorcer les becs de la tireuse. Enfin, un seul bec pour commencer, car nous ne savions pas à quelle vitesse nous allions pouvoir travailler à deux.
L'avantage de la tireuse manuelle, c'est qu'on doit amorcer à la bouche (j'ai essayé le bout de tuyau, ça ne marche pas...), et on est donc amené à goûter sa production une fois de plus (ou
plusieurs fois lorsque les becs se désamorcent, ce qui arrive assez fréquemment...) et vérifier qu'elle est bonne... et je dirais même qu'elle est de plus en plus chouette au fur et à mesure de
l'avancement de la journée !
Nous faisions notre petit bonhomme de chemin lorsque Denis ariiva à 12h30, rapidement suivi par Lu et Vince. A partir de ce moment là, la production quitta son caractère artisanal pour atteindre rapidement un rythme infernal... Avec Valérie et ses deux becs , Vince concentré au passage de bouteilles, Lu hyper motivée à la boucheuse et deux Monsieur Muscles à la paloxisation... et là surgit le deuxième gag de la journée : les bouteilles ne semblaient remplir complètement le fond du palox... Mais au fait, comment ça se remplit un palox ? Après avoir tourné et retourné les pauvres petites bouteilles dans tous les sens, Denis se résolut à appeler son joker, j'ai nommé Michel "notre maître à tous", qui lui expliqua gentiment comment positionner les flacons pour optimiser le palox. Rassérénés, nous mîmes le garde-vin de 5 hl KO pour l'heure du goûter. Oh que c'est beau la transformation d'un petit garde-vin tout vilain en 672 ravissantes bouteilles d'un joli rose framboise...
C'est donc heureux, perclus de crampes au dos mais ravis, que nous rentrâmes à la maison avec dans la bouche la douce saveur du travail bien fait... et celle de notre premier rosé de Malbec 2009 !
Un grand merci à Tof pour ces belles photos !
De bon matin, et après avoir vérifié notre check-list dans la voiture de Tof (bonnets : ok, planches : ok, tréteaux : ok, vis et visseuse : ok, bout de tuyau : ok...) nous voilà donc partis pour le chai sous un soleil radieux et un grand ciel bleu .
Le temps de décharger les planches et tréteaux pour mettre en place nos tables, nous nous retrouvâmes subitement confrontés à notre premier gag de la journée : dans la fameuse check-list, nous avions tout simplement oublié... les bouchons, ce qui peut s'avérer fort gênant pour coucher les bouteilles dans le palox.
Quand on n'a pas de tête, on a de l'essence (autant pour notre bilan carbone). Voici donc Tof reparti chercher les bouchons et Valérie vissant les planches sur les tréteaux, passant un dernier coup de balai, sortant les premières bouteilles de leur palette, et raccordant la tireuse manuelle au garde-vin.
Tout était finalement prêt lorsque Tof reparut, bouchons en main et nous pûment alors amorcer les becs de la tireuse. Enfin, un seul bec pour commencer, car nous ne savions pas à quelle vitesse nous allions pouvoir travailler à deux.
Nous faisions notre petit bonhomme de chemin lorsque Denis ariiva à 12h30, rapidement suivi par Lu et Vince. A partir de ce moment là, la production quitta son caractère artisanal pour atteindre rapidement un rythme infernal... Avec Valérie et ses deux becs , Vince concentré au passage de bouteilles, Lu hyper motivée à la boucheuse et deux Monsieur Muscles à la paloxisation... et là surgit le deuxième gag de la journée : les bouteilles ne semblaient remplir complètement le fond du palox... Mais au fait, comment ça se remplit un palox ? Après avoir tourné et retourné les pauvres petites bouteilles dans tous les sens, Denis se résolut à appeler son joker, j'ai nommé Michel "notre maître à tous", qui lui expliqua gentiment comment positionner les flacons pour optimiser le palox. Rassérénés, nous mîmes le garde-vin de 5 hl KO pour l'heure du goûter. Oh que c'est beau la transformation d'un petit garde-vin tout vilain en 672 ravissantes bouteilles d'un joli rose framboise...
C'est donc heureux, perclus de crampes au dos mais ravis, que nous rentrâmes à la maison avec dans la bouche la douce saveur du travail bien fait... et celle de notre premier rosé de Malbec 2009 !
Un grand merci à Tof pour ces belles photos !
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