Premières sorties en tracteur

Publié le par Valérie

Certes, cela remonte à quelques mois déjà... mais comme bon nombre d'entre vous avaient demandé des images de cette nouvelle expérience pour nous...

Voici le premier épisode filmé de nos aventures "tractoresques".

 

Le prochain ne manquera pas de sortir dès que je pourrai de nouveau être en même temps que Denis dans les vignes... En effet, en ce moment, nous passons notre temps à nous croiser : j'y suis la journée, dans le cagnard, puis je récupère les filles vers 17h00 et c'est Denis qui prend le relais jusqu'à 22h00, toujours dans le cagnard...

 

 

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Plage ou campagne ?

Publié le par Valérie

 

Grosses chaleurs sur la Région Aquitaine… 30°C sous abri, 45°C au soleil… sortez lunettes, chapeaux, crème solaire et maillots…

 

Que font les vigneronnes par ces temps caniculaires ?

 

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Bain de soleil à la plage ?...

 

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Ah ben non, on est rassurés… toujours au boulot (c’est moins glamour non ?)

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Une bouffée d’air parisien…

Publié le par Valérie

Ah, ce que j’aime Paris quand je ne la pratique pas trop souvent, cette belle capitale ! Elle me dépayse, elle m’électrise, me donne des bouffées d’adrénaline !

 

 A peine on se rapproche de la Francilienne qu’un frisson nous parcoure l’échine. La fébrilité nous prend, et l’on se retrouve, petite fourmi industrieuse dans la grande fourmilière, rapide, dure à la tâche, ne comptant pas son temps dans les embouteillages, croisant ses semblables à grande vitesse…

 

J’aime le métro, je l’avoue, depuis que je ne le prends plus tous les jours… sa chaleur humaine, ses odeurs organiques, sa foule bigarrée me ravit et j’y ai le sourire aux lèvres. Du coup, les regards que j’y  croise s’éclairent tout d’abord de surprise, puis de curiosité, parfois de gêne mais souvent d’amusement. Les tableaux d’y succèdent : un japonais, le nez dans un plan, portant knickerbockers et chaussures italiennes, une grosse dame en rouge qui se fait surprendre par le démarrage de la rame et tombe lourdement sur les genoux du monsieur assis derrière elle, une très jolie fille avec un énorme casque sur les oreilles, une superbe moustache à la D’Artagnan au-dessus d’un sourire plein de dents, une petite fille noire dans une robe rose, une aveugle qui chante du Piaf en faisant de grands moulinets avec sa canne, un boubou jaune avec de gros citrons verts, un monsieur au téléphone qui répète sans cesse « - Je ne vous entends pas bien ! »…

 

Et les rues qui ne désemplissent pas de voitures, de bus et de piétons, même lorsque je rentre de mes dégustations à 1h00 du matin… Le bruit, partout, de la ville et de ses habitants, qui nous rappelle à chaque instant qu’on est bien vivants même si on n’entend pas sa propre respiration au milieu de ce concert.

 

Et puis de belles rencontres, des gens curieux, avides de comprendre notre travail, ravis de goûter, d’autant que les buffets préparés par les amis sont somptueux… charcuteries artisanales, plateaux de fromages gargantuesques avec, notamment, des chèvres impeccables, tartes salées, tartes aux framboises, gâteaux au chocolat. Je parle beaucoup, emportée par mes explications passionnées (je ne sais si elles sont passionnantes mais en tous cas, j’ai un auditoire…) je mange peu mais je grappille tout de même quelques belles réussites comme le bavarois choco-framboise d’Antoine qui est « à tomber par terre » accompagné d’un verre de notre rouge 2008…

 

D’autres jolies rencontres avec des cavistes et restaurateurs  dont certains apprécient « enfin un vin de Bordeaux qui ne sent pas le Bordeaux ». Et oui, il semble bien qu’au sein de notre capitale sévisse actuellement une véritable mode « anti-Bordeaux ». Ecœurement dû à la politique de prix de certains, accueil déplorable dans certains grands châteaux voire pas d’accueil du tout quand certains vins ne se trouvent que via le négoce ?... Dommage en tous cas d’en faire une généralisation car il y a aussi dans notre région des vignerons qui travaillent très bien et qui sont sympas ! J’en connais plein !

 

En tous cas, le bilan de cette virée est très plaisant pour ma petite personne qui a reçu beaucoup de compliments, qui a passé d’excellents moments très conviviaux et qui est redescendue à Bordeaux avec le coffre joyeusement vide !!! Un grand merci à tous les amis qui se sont investis pour la réussite de cette mission…  On remettra cela cet hiver, promis !

 

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Ca coule dans les vignes

Publié le par Denis

Non, ça ne veut pas dire qu'il y a plein d'eau dans les vignes (au contraire, c'est plutôt sec), mais on dit que la vigne "coule" quand les fleurs ont été mal fécondées. Et cette année, avec le froid et la légère pluie qui ont accompagné la floraison début juin, il y a eu beaucoup de coulure, en particulier sur les Malbecs (très sensible à ce phénomène et qui est désigné comme un cépage "coulard"...). Les Cabernets, plus tardifs, ont tiré leur épingle du jeu. Mais globalement, pour nous comme pour les voisins, il y aura beaucoup moins de raisins à ramasser que l'an dernier.

 

Sinon, comme d'habitude, on est à la bourre, et les relevages sont toujours en cours. Heureusement, cette année, notre meilleur ennemi (alias "M le Mildiou") à oublié de se réveiller au printemps. Du coup, quelques pauvres taches de ci de là, bien isolées. Et 5 traitements, là où en 2008 nous étions déjà à 9 traitements. Notre bilan Carbone (et financier aussi...) ne s'en portera que mieux.

 

Je maîtrise maintenant le tracteur, et le Massey Fergusson est presque mon ami. J'ose même la marche arrière avec le pulvé attelé, c'est dire si je frise l'excès de confiance

 

Valy est rentrée de Paris et où semble-t-il "Les 3 Petiotes" ont été appréciées. On remercie au passage les copains qui se sont mis en 4 pour que ce déplacement soit une réussite. Elle prépare un nouveau déplacement sur Caen du 1er au 3 juillet. Avis aux amateurs...

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Préparation des cartons

Publié le par Valérie G.

Ce soir, travail en famille pour coller les étiquettes et faire les cartons en vu du salon de LUDON le week end prochain. Léa nous aide en nettoyant les bouteilles et en les rangeant ensuite dans les cartons. 200 bouteilles et on va se coucher...

 

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Les Trois Petiotes à la Capitale !

Publié le par Valérie

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Marre de la campagne ! J'ai besoin d'une petite dose de grande ville et de foule fébrile :-) !

 

Les Trois Petiotes montent donc à la capitale du 12 au 18 juin pour se faire goûter par les Parisiens...

 

Des dégustations sont prévues intra-muros et en proche banlieue le soir, et les journées seront réservées à la "tournée des popotes" et aux livraisons !

 

Alors si le coeur vous en dit, si vous souhaitez faire notre connaissance et juger sur pièce...n'hésitez pas à me contacter :

- par mail lestroispetiotes@free.fr

- par téléphone 06 85 94 47 53

pour me solliciter et/ou obtenir plus de renseignements.

 

A très bientôt j'espère,

 

Valérie

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Les vendredis du vin - vins de copains

Publié le par Valérie

Honteuse d'avoir manqué le précédent rendez-vous des vendredis du vin sur les demi-secs (mais c'était pour la bonne cause puisque j'étais en tournée de lancement de la commercialisation des premiers flacons des Trois Petiotes...), il fallait tout de même trouver un peu de temps pour participer à l'édition de ce moi-ci.

Petite info pour nos lecteurs-amis pas du tout au courant et qui se disent "mais c'est quoi donc les vendredis du vin? ", allez voir là : link

 

Bref, avec Denis, entre deux séances de permis de tracteur et d'épamprage, nous nous demandions quel vin choisir pour cette dégustation. La chaleur aidant, nous rêvions d'une réunion amicale nocturne sur la terrasse, histoire d'oublier la fatigue des longues journées sous le soleil à faire marcher nos glandes sudoripares... et nous avons finalement jeté notre dévolu sur un rosé de copains : il nous avait été offert par un copain, on pourrait le boire entre copains, sur des plats réalisés par des copains, avec des matières premières produites par des copains... sympathique programme... et effectivement :

 

Touraine 2009 de François Chidaine à Montlouis - Grolleau Pinot Noir link

 

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Cette dégustation était une première pour nous qui n'avions encore jamais eu l'occasion de goûter aux réalisation de M. Chidaine, vigneron en biodynamie.

 

Pour l'accompagner, nous avions opté pour une assiette de mini-plats d'été qui partaient un peu dans tous les sens mais qui nous permettraient de goûter les associations sur plein de saveurs différentes : velouté d'asperges , melon et petites pommes de terres rattes de notre copain Philippe du marché des Capucins, salade fraîchement cueillie dans le potager bio de mamy, merguez faites avec le boeuf de notre copine Maguette, tapenade maison, pain aux noix du marché fermier et fromages de chèvre secs et affinés en provenance directe de notre cousin du chavignolais...

 

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Le rosé était d'une jolie couleur saumon clair et nous aurions pu le prendre pour un vin blanc sur son premier nez de pêche et de pamplemousse, très flatteur. En bouche, un vin comme je les aime, bien net, minéral. Cela fonctionne très bien avec le melon et la tapenade, c'est encore mieux avec les petites rattes et les fromages de chèvre (comme quoi les mariages régionaux, il n'y a rien de tel...).

 

Les verres se re-remplissent et laissent apparaître désormais des arômes de fruits rouges légers. On boit, on salive, on re-boit et on réclame un dessert. Tiens, pourquoi pas un sorbet à la pêche (fait maison bien sûr), et pourquoi pas dans des cornets de gaufrette, comme des enfants, puisque dès le début du repas nous avons eu l'impression de boire une friandise ? Pour le coup, les arômes de pêche de ce rosé reviennent au premier plan pour un mariage fusionnel avec le sorbet.

 

C'est bien un vin de copains, gourmand et joyeux, et qui se laisse boire sur des plats tous simples mais délicieux.

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Le MASSEY FERGUSSON, un tracteur d'homme !!!

Publié le par Denis

Cette année, Pierre, un voisin vigneron avec qui nous avons été mis en contact par notre banquier (comme quoi, il y en a des biens ), nous prête son matériel. Cela va nous permettre d'assurer nous même les travaux du sols (tonte, labours,...) ainsi que les traitements.

 

La condition préalable était que j'apprenne à conduire un tracteur. Je n'étais pas trop inquiet mais au fur et à mesure que la journée de prise en main approchait, je sentais quand même la pression monter...

Le jour J, à 17h00, je retrouve Pierre et JC son ouvrier pour un cours théorique (une sorte d'amphicabine, private joke pour un lecteur qui se reconnaîtra...) sur un petit tracteur tout neuf auquel est attelé un gyro-broyeur (sorte de tondeuse). Marche avant, marche arrière, prise de force sur le bouton qu'il faut tirer en arrière, petite vitesse, grande vitesse, pas d'embrayage... Mise en route, et hop c'est parti, suivi par JC qui va me coacher quelques minutes sur les vignes. Tout va bien et hop jusqu'à 21h00, je tourne sans aucun soucis à tous les bouts de rangs et je tonds, je tonds, je tonds.... Pas si dur et même "finger in the nose"...

 

Mon optimisme sera un peu refroidi le lendemain par Pierre (à qui je téléphone pour lui annoncer que je n'ai rien cassé) et qui m'explique que le petit tracteur confié est un "jouet de manège".

 

Quelques jours plus tard, autre rendez-vous, pour le premier traitement. Je pense naïvement que je vais reprendre le "jouet de manège" avec un pulvérisateur. Que nenni, il n'est pas assez puissant et donc je vais prendre le MASSEY FERGUSSON 4x4. Le briefing est plus compliqué, car bizarrement, il y a beaucoup plus de manettes, et rien que l'enclenchement de la prise de force demande de manipuler 3 manettes (dont une ressemblant à frein à main dont la poignée en plastique usée par je ne sais combien d'années d'utilisation vous glisse des doigts ou se bloque à mi-course...). JC finit de me mettre à l'aise en me disant "que le petit tracteur de la dernière fois, c'est comme je dis, un jouet pour les drôles*". Et le pire, il y a un embrayage dont ma cuisse gauche va se souvenir pendant les 3 jours suivants !!!

 

On remplit le pulvé, on dose les produits et zou ! on est parti, toujours suivi de JC. Arrivé dans les vignes, l'alignement dans le premier rang n'est pas de tout repos, mais je finis par y arriver non sans braquer et contre-braquer (je n'envisage pas la marche arrière, car je ne me vois pas reculer avec un attelage...). Un tracteur d'1m10 dans un rang d'1m50 plein de pieds de vignes et de piquets, ça laisse pas beaucoup de marge. On mets en route le pulvé et zou, roule ma poule. Pour l'instant, tout va bien, mais je vois le bout du rang qui approche et je me dis, qu'avec le fossé qui est au bout, tourner et s'aligner 3 rangs plus loin, ça va pas être du gâteau. Et ce fut tout, sauf du gâteau... D'abord, en virant trop serré, j'arrache le piquet de bout de rang... puis, avec de signes des bras, JC m'indique de braquer, de me rapprocher du fossé, de m'éloigner du rang, d'arrêter le pulvé qui continue à pulvériser alors que je ne suis plus dans le rang, de réduire le régime moteur ("non pas avec le pied mais avec l'accélérateur à main !!!" oui, je ne vous avais pas dit, l'accélérateur est une manette que l'on bouge avec la main...). Je me vautre lamentablement, j'ai la cuisse tétanisée par l'embrayage et surtout ce P$£!% de tracteur 4x4 ne braque pas pour un sou. Je décide de m'aligner 3 rangs plus loin en m'éloignant au maximum avant de tourner. J'y arrive et on va donc sauter "une tournée" que l'on fera au retour. JC est tellement stressé pour moi, qu'il va me suivre à pieds pendant 3 heures sous les fines gouttelettes de bouillie bordelaise. Un autre piquet cassé, un fil de palissage arraché, mais finalement, les Malbecs sont traités. On entame les Merlots (qui perdront eux aussi un piquet...) et ensuite on enchaîne par les Cabernets. Je m'aligne, j'augmente le régime et j'enclenche la prise de force à 2 mains, la jambe gauche debout sur l'embrayage (on touche pas au levier de vitesse, car trouver la première relève du miracle...). La pompe du pulvé se met en route et je démarre. Je me fais dépasser par JC qui me fait plein de grands signes. A mon avis, il y a un problème et il va encore falloir que j'appuie sur ce %ù*£&# d'embrayage pour m'arrêter le temps de reprendre les instructions de JC. "Ça crache plus rien !!!" me dit-il. Point mort, régime au minimum, on descend du tracteur et on ouvre le réservoir du pulvé. Enfer et putréfaction, il est vide !!! J'ai atomisé les 250 litres de mélange sur 2 ha alors que c'était largement suffisant pour plus de 3 ha. J'étais tellement stressé qu'au lieu de rouler à 5km/h, j'ai roulé à 3km/h, pas assez vite donc pour qu'il me reste de quoi traiter la dernière parcelle... JC m'explique que l'on va faire le plein et que l'on va revenir. Je lui répond que je suis un peu fatigué, que vu l'état de ma jambe gauche je vais devoir rentrer à la maison à cloche-pieds et qu'en fait, j'en ai ras la casquette !!! On rentre, on nettoie, et zou, gros dodo !

 

Depuis, j'ai appris à dompter la bête (et aussi une autre machine, un VIGNERON 125 qui braque dans un mouchoir de poche) et les autres traitements se sont bien passés. Mais pour moi, le MASSEY FERGUSSON, c'est vraiment un tracteur d'homme !!!

 

 

* En bordeluche "drôle" = "gamin"

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And the winners are...

Publié le par Valérie & Denis

Il y a quelque temps, nous vous avions demandé vos avis pour savoir ce qui, selon vous, devait figurer sur une contre- étiquette. Modeste concours dont le prix serait une bouteille du Rosé des Trois Petiotes 2009...

 

Nous avons (avec beaucoup de retard...) désigné le gagnant, ou plutôt les gagnants. Nous avons en effet créé la catégorie des "Professionnels" et des "Amateurs Avertis" qui s'opposaient parfois mais se complétaient souvent.

 

Pour ne pas faire durer plus longtemps le suspens, voici les noms des heureux élus (enfin, on espère qu'ils le seront toujours après la dégustation ) :

 

- Chez les "Professionnels" : Iris...

pour ses conseils nous incitant à la modération textuelle et pour l'idée de mettre l'adresse du blog. En revanche Iris, nous sommes désolés mais devant la pression des "Amateurs Avertis", nous avons succombé aux sempiternels accords mets et vin en espérant qu'ils ne soient pas trop bateau...

 

- Chez les "Amateurs Avertis" : Sébastien et Cécile (les globe-trotteurs)...

pour avoir exprimé un très grand nombre d'idées et avoir confirmé l'importance du lien vers le blog 

 

  Merci aux gagnants de nous contacter par mail pour nous préciser l'adresse où nous pouvons leur expédier la bouteille (en particulier Seb et Cécile, vous êtes à Victoria, Seattle, Honolulu, Papeete ou dans un avion en ce moment ?)

 

On vous livre en prime une photo de l'étiquette qui, vous le verrez, ne comporte pas de contre-étiquette, mais une sous-étiquette !!!

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