Il fait chaud, très chaud même, et il n'est pas rare que sur les vignes, en plein cagnard, on se prenne à rêver d'un bon verre de rosé qui nous rafraîchira et nous titillera les papilles le soir
après une bonne grosse journée de travail...
Le rosé des Trois Petiotes et un vin qui aime à être accompagné de bons petits plats alors nous nous avons décidé de nous lancer dans des expériences culinaires afin de découvrir de jolis
mariages et de vous proposer ceux que nous considérerons comme les plus réussis !
Sachant que je suis un "bec sucré" et que j'aime tout particulièrement la pâtisserie, passion partagée par ma douce Léa, la plus grande des trois petiotes... je vous livre dans ce premier opus
notre recette de macaron à la rose, qui s'est révélé être un compagnon charmeur de notre rosé...
Je ne sais pas trop comment rendre une recette pas trop ennuyeuse alors je vais essayer de faire synthétique bien qu'exhaustif (ou presque).
Pour faire cette recette il est important d'avoir :
1/ un thermomètre de cuisson (sinon vous pouvez vous arrêter tout de suite et aller lire un de nos blogs amis, vous n'aurez pas perdu votre soirée...)
2/ un bon robot qui bat les blancs en neige pendant que vous faites autres chose (ou un esclave musclé qui pourrait prendre en charge cette mission - personnellement, nous avons la chance d'avoir
un bon robot sachant que "l'esclave" potentiel n'aime pas faire de la pâtisserie et qu'il s'était une fois de plus échappé sur les vignes...)
3/ un four (sinon, même remarque qu'en 1/)
Mixez très finement 200g d'amandes et 200g de sucre glace, puis mélangez le tout à 75g de blancs d'oeufs (c'est-à-dire 2 si vous utilisez de bons gros oeufs bio). On appellera ce mélange la
"macaronnade" pour faire genre on s'y connaît...
Commencez à faire un sirop avec 200g de sucre en poudre et 50ml d'eau et en même temps, commencez à battre en neige 75 autres grammes de blancs d'oeufs.
Quand le sirop atteint 114°C, passez votre batteur (ou votre esclave) sur vitesse maxi.
Quand le sirop atteint 118°C, retirez-le du feu et incorporez-le aux blancs en continuant à les fouetter (pas l'esclave, les blancs) à vitesse moyenne.
Une fois tout le sirop incorporé, continuez à battre les blancs qui sont désormais transformés en meringue, mais à vitesse maxi de nouveau... jusqu'à ce que la température baisse à 40°C (pas la
vôtre, celle de la meringue...)
A ce stade, vous pouvez enfin mélanger délicatement la meringue à la macaronnade, lui ajouter l'eau de rose (plus ou moins selon votre goût), et éventuellement un peu de colorant alimentaire
naturel pour la couleur.
Goûtez, et si cela vous plaît, dressez avec une poche à douille (ça marche bien mieux qu'une petite cuillère quand on sait s'en servir) sur une feuille de papier sulfurisée que vous aurez
préalablement installée sur une plaque à pâtisserie (si vous le faites après, vous aurez vraisemblablement des problèmes mais on connaît certains aventuriers...)
Laissez "croûter" les macarons un certain temps pour obtenir une jolie "coque" avant de les enfourner 16 min à 160°C.
Vous pouvez ensuite les coller deux à deux avec la mixture de votre choix. Cette fois-ci, nous avions décidé d'opter pour une confiture de groseilles "maison" mais on aurait pu également
confectionner une crème pâtissière à la rose... Lâchez-vous, faites-vous plaisir !
Pour info, les macarons sont meilleurs après avoir passé quelques heures au frais, si si, comme le rosé !
Voilà quelques photos de nos réalisations dont nous étions avec Léa finalement assez fière sachant qu'il s'agissait d'un tout premier essai pour nous. C'est sûrement un effet favorable de la
symbiose mère et fille...
Bonne dégustation !